Un fan de Muse a remporté ce matin une médaille d’or olympique en lutte poids lourds.
Coup de tonnerre ce matin à Rio, le lutteur Kevan Museger, fan de Muse, remporte l’or olympique. Premier titre olympique de l’histoire pour Cydonia l’état des Musers.
Le fan de Muse, Kevan Museger a donc remporté à la surprise générale la compétition olympique de lutte catégorie poids lourd en surprenant à chaque fois ses adversaires grâce à des techniques inédites.
Interview exclusive de Kevan Museger qui nous livre les secrets de sa réussite.
- Journaliste : Félicitations pour ce titre historique pour votre pays qui participe à sa toute première olympiade. Le pays ayant acquis sa souveraineté il y a tout juste 1 an! Est-ce important pour vous et les Cydoniens?
- Kevan Museger : Oui tout à fait, c’est un fabuleux coup de projecteur pour notre petite île, un moyen de s’affirmer et de briller sur la scène internationale en dehors des concerts de Muse.
- Journaliste : Tout d’abord, comment vous est venu l’idée de faire de la lutte?
- Kevan Museger : A vrai dire c’est un concours de circonstances. Il y a 4 ans exactement à un coin de rue, j’ai entendu quelques individus déclarer que Muse était devenu un groupe commercial suite à l’écoute du single qui venait de sortir. En bon fan de Muse je suis tout de suite intervenu et j’en suis venu aux mains. Après les avoir maîtrisé au sol, j’ai appris que le gars que j’avais mis au tapis était champion d’Europe de lutte et que le single qu’ils venaient d’écouter était Madness. Dans un certain embarras je me suis excusé et j’ai raccompagné les gars à leur club de lutte où je me suis inscrit dans la foulée.
« Je m’entrainais pendant les concerts »
- Journaliste : Quel a été votre préparation physique pour ces Jeux Olympiques?
- Kevan Museger : Ha ha, tout d’abord j’ai un entraînement particulier. Je fais entre 60 et 80 concerts de Muse par an, tous en fosse. On peut brûler entre 4000 et 5000 calories par concert. Je saute pendant 1h45/2h et je porte les gens en slam. Je fais des pogos et des moshpits pendant quasiment tout le concert y compris pendant « Drones », moment plus calme où il y a toujours un vigile qui vient dans la fosse pour me faire sortir. En général je le maîtrise au sol assez rapidement, ça me fait un bon entraînement. Puis je le porte jusqu’à la barrière où ses collègues viennent le récupérer.
« Je hurle « Yes I’m gonna win » et je gagne »
- Journaliste : Durant cette compétition olympique, vous avez réussi à terrasser vos adversaires à l’aide de techniques totalement inédites. Ces techniques qui vous ont permis de remporter aisément tous vos combats. Quel est votre secret?
- Kevan Museger : Quand je vois un adversaire me foncer dessus, soit je repense aux vigiles des concerts et je me mets à le porter avant de le lancer sur la table des arbitres, soit je me mets à sauter rapidement autour de lui en hurlant « My plug in baby, crucifies my enemies ». Dans ces cas là mes adversaires n’arrivent jamais à m’attraper, je tourne tellement rapidement autour d’eux qu’ils en ont le tournis. Dès qu’ils ne me suivent plus du regard, je leur saute dessus en hurlant « Yes I’am gonna win » de Survival et je gagne!
- Journaliste : Ce titre olympique vient donc couronner un très beau palmarès étoffé ces dernières années?
- Kevan Museger : Oui tout à fait, une belle médaille que je vais pouvoir accrocher à côté de toutes les baguettes de Dom et les harmonicas de Chris que je récupère à chaque concert que je fais (parfois sans même avoir besoin de lutter).
C’est donc un premier titre olympique pour la petite île de Cydonia, patrie des fans de Muse.