ITW : Simulation Theory, l’évolution du groupe et les pyramides

Matt et Dom ont accordé un long interview à un journaliste de The Times. Voici les informations essentielles à propos de Simulation Theory, de l’évolution du groupe depuis Showbiz et des futurs challenges.

methode%2Fsundaytimes%2Fprod%2Fweb%2Fbin%2F1b02af28-cbaa-11e8-b379-c268e57d77d4

Simulation Theory

L’album a été très simple a réaliser. On en apprend un peu plus sur certains titres de l’album comme le fait que « Get Up and Fight« , parle du combat de l’oncle de Matt contre le cancer. Ils décrivent un titre comme militaire disco rock, peut-être « Propaganda » qui semblait assez militaire lors de la diffusion de d’un extrait à Taratata. Un autre titre  sonnerai comme du Prince.

Quelle est donc le cœur des paroles de Simulation Theory ?
Matt : « C’est presque un merveilleux manque de substance ! » (Matt rigole). « C’est le sentiment de réagir au paysage politique et de réaliser que je ne voulais plus vraiment connaître le monde. Il s’agit de vouloir s’échapper (Matt à passer pas mal de temps avec un casque VR au moment de l’écriture de l’album). C’est un désir de trouver le plaisir et du sens dans mon propre cerveau de quand j’étais enfant, quand les choses semblaient merveilleuses et faciles. Lorsque vous allumez la télé, vous voyez des gens se disputer tout le temps, et c’est un sujet de réflexion. Les gens cessent de s’engager parce que c’est désagréable. L’une des déclarations politiques sur l’album est le fait que vouloir se désengager du débat devient plus attrayant que de s’engager dans un débat. Je n’encourage pas le désengagement pour le désengagement, mais j’encourage les gens à se rappeler ce que c’est que de s’amuser avec d’autres. »

methode%2Fsundaytimes%2Fprod%2Fweb%2Fbin%2F87366e3a-cca6-11e8-8c08-eb796229e9cbLe regard du groupe sur leur évolution depuis Showbiz

Dom : « Nous étions des enfants naïfs et introvertis. Conscients de la réalité, avec des trucs à comprendre. Nous avons tout pris trop au sérieux et, avec le recul, la vie est trop courte. Quand nous sommes entrés dans le deuxième album, nous avions besoin d’être un peu plus élaborés et depuis que nous avons ouvert cette porte, eh bien… ça a changé »

Matt : « À l’époque, j’étais dans une période plus sombre. Ensuite, j’ai subi des changements violents et rapides lors de la tournée du deuxième album, je devais rencontrer des inconnus tout le temps, et les gens vous disent s’il vous haïssent ou vous aiment. Vous devez vous y retrouver d’une certaine manière et confronter des milliers de personnes qui s’attendent à ce que vous soyez formidables tout le temps sur scène. C’était couler ou nager et j’ai réussi à rester à la surface, en gros. »
Matt revient également sur ce qu’implique cette évolution : « Personne n’apprécie d’être critiqué […]mais, par exemple, nous avons une relation compliquée avec nos détracteurs et nos fans hardcore. Ces derniers détestent même certaines chansons. Cette histoire d’amour et de haine est quelque chose que nous avons appris à accepter. »

Le prochain challenge ?

Matt « J’adorerais jouer aux pyramides d’Égypte, cela serait intéressant.« . A quand Muse au pied des pyramides de Gizeh à l’instar de Scorpions, Jean Michel Jarre, Shakira ou Frank Sinatra ?
Pyramids-Sound-Light

Matt & la politique : 

« Je ne m’affilierais jamais avec un groupe (politique) en particulier. Au fond, je suis contre les partis politiques. Le concept de parti est un détournement de démocratie. Ai-je l’alternative? Je ne sais pas. Du coup je vote mais pour les outsiders, j’ai tendance à voter dans le sens de l’environnement. »

Nous avons pris la liberté de changer la mise en forme de l’article afin que les infos ressortent mieux. L’article original